•  Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

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    Jour 131 - Dimanche 8 Mai

     

    La panne de batterie, ou comment commencer une journée en beauté. Fort heureusement, nous pouvons compter sur la solidarité de deux voisines allemandes qui nous sortent d’affaires. La mission lessives occupe notre matinée et la route se poursuit. Ce soir, c’est camping de luxe avec douche, point d’eau et même wifi. La faute aux parents qui nous ont fait prendre goût au confort pendant leur séjour...

     

     

     Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

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    Jour 132 - Lundi 9 Mai

     

    Réveil aux aurores pour attaquer notre randonnée de 2 jours au Taranaki, un cône volcanique fascinant tous ceux qui le contemplent. Sa dernière éruption remontant à plus de 350 ans, les experts estiment qu’il aurait déjà dû se réveiller… Voilà qui est rassurant !

    Avant d’aller acheter le ticket pour le refuge où l’on dormira ce soir, on recharge les batteries avec un gros petit-déjeuner et papotons avec des compatriotes (ah ces gaulois, ils sont partout…). Le port des gros sacs à dos nous rappelle la magnifique Kepler et la météo ne nous fait pas défaut : il fait beau et nous voyons parfaitement le sommet du volcan dès le départ du parcours.

    Un moment d’inattention et un manque d’indication nous emmènent sur le mauvais chemin, chose que l’on réalise après une bonne demi-heure de marche. Nous sommes donc sur une variante plus longue du chemin original. On s’en serait bien passé étant donné que cela monte déjà sec à travers la forêt. Pour autant, nous avalons les kilomètres sans trop de difficultés face au dénivelé.

     

     

    Après deux petites heures, nous atteignons le haut de la forêt et apercevons de nouveau le volcan que nous commençons à contourner. Le chemin devient alors relativement escarpé et parfois vertigineux, pour le plus grand bonheur de Ségo.

     

     Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

     

    Après quelques traversées limite dangereuses à quatre pattes dans la roche, nous parcourons les paysages alpins avant de retrouver le bush (ndlr. mot utilisé pour définir leur maquis) puis les marécages. On apprécie de manière mitigée ce dernier tronçon. C’est certes rigolo mais la grosse gadoue et le chemin en bois ultra glissant demandent une concentration optimale au risque de s’étaler (ce que Bonnie a fait, bien évidemment). Après 6h30 de marche (pause déjeuner exclue), nous atteignons notre logement du soir à la tombée de la nuit.

      Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

    Nous nous demandons si nous seront les seules occupantes de la hutte ce soir… La réponse sera OUI. Un super coucher de soleil ne tarde pas longtemps à apparaitre dans un parfait silence : à gauche, une mer de nuage, à droite, les lumières de la ville de New Plymouth. En parallèle, Bonnie s’active avec une idée en tête : allumer un feu dans le poêle à bois (et ce, sans bois, sans allume-feu, sans papier et sans fagot…). Et oui, l’hélicoptère n’a pas réapprovisionné le lieu en bois comme alerté ce matin… C’est donc munies de nos lampes frontales et du couteau suisse que l’on va ramasser des petites herbes et quelques morceaux de bois. Impossible pour Ségo de ne pas chambrer Bonnie qui arrache tout de même 5 pages vierges du visitor book pour faire naitre les premières braises. Sa témérité finit par payer puisqu’un beau feu s’allume (il ne durera qu’une heure par manque de gros bois). Nous dinons à la lumière de la frontale et de deux pauvres petites bougies. On se marre bien, au final, dans ce refuge montagnard limite glauque de nuit. On se rend au dortoir, bougies à la main et sous des airs musicaux dignes d’une procession religieuse. Il est seulement 20h lorsque nous enfilons les couches pour affronter la fraiche nuit qui nous attend. Et oui, la rando ça fatigue et la nuit noire ne laisse pas grand choix d’occupations auxquelles vaquer.

     

    Jour 133 - Mardi 10 Mai

     

    Le réveil se fait avec le lever du soleil… On s’empresse de sortir avec nos grosses doudounes pour prendre un grand bol d’air frais et admirer la splendide vue depuis le balcon. On petit-déjeune à base de biscuits au gingembre franchement écœurants agrémentés d’une banane presque pourrie tout en pensant à un petit café dont la fumée chaude émanerait… On s’arrête là car nous ne sommes évidemment pas en mesure de le faire sans réchaud.

     

     Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

     Le Taranaki, ou comment nous en faire voir de toutes les couleurs !

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    Nous quittons la hutte sur les coups de 8h et nous remettons en marche. On note que les herbes hautes avec la rosée du matin, et bien ce n'est pas si chouette car ça trempe le legging… Il n’y a toujours pas un chat sur le circuit qui ne tarde pas à remonter via des marches interminables !

    Voici que nous nous retrouvons maintenant à emprunter des échelles sur lesquelles il faut veiller à ne pas perdre l’équilibre avec le gros sac. Une fois au sommet d’Henry Peak, place à la redescente avec des marches désormais irrégulières. La vue du Taranaki s’est estompée derrière nous et nous sommes désormais dans la forêt où les racines rendent le terrain escarpé et très fatigant.

    Les kilomètres suivants sont exténuants avec un terrain jalonné de plusieurs cours d’eau à traverser via des ponts de fortune tantôt en bois, tantôt de singe. Le dernier est particulièrement horrible pour certains (pas vrai Ségo…), excitant (selon résistance au vertige) pour les autres. Bien haut, étroit, limité à une personne, instable et en fer… On en aura traversé du pont de singe flippant dans le pays mais celui-ci gagne haut la main la palme du plus vertigineux.

    Remises de nos émotions, nous finissons ce périple par une portion de route – option la plus rapide pour regagner le parking. Ça monte sec et on encaisse la succession des lacets directement dans les mollets. Ça tire pas mal sur la fin mais on arrive fières de notre timing et ravies de cette randonnée, tant pour la météo que pour la beauté du décor.

    Le Taranaki mériterait d’être la dixième Great Walk du pays ! A bon entendeur…


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  • Retour sur l'Ile du Nord

    Jour 128 - Jeudi 5 Mai

     

    Notre dernier réveil avec les parents sonne aux aurores pour cause de traversée en ferry. L’averse du matin s’estompe si bien que nous voyons bien les Marlborough Sounds au départ. Le bateau brasse un peu l’estomac de certains jusqu’à l’arrivée à Wellington où la météo est exécrable. Alors que nous avions beaucoup aimé Welly il y a quelques mois, la pluie battante offre tout sauf un aperçu à son image de chouette ville jonchée en bord de mer. A défaut de pouvoir profiter d'un bon steak en terrasse, nous nous retrouvons en périphérie à manger des bagels franchement pas terribles.

    Après deux excellentes semaines à 6, nos routes se séparent... Nous allons rester dans la capitale quelques jours pendant qu'ils remonteront tranquillement vers Auckland avec encore une belle liste de choses à faire (à savoir, dans l’ordre : le Tongariro, Wai-o-Tapu, le village Maori et Hobbiton !).

    Les parents partis, c'est session shopping dans une vraie galerie commerciale ! Cette activité nous semble bien lointaine étant donné que notre dressing s’apparente ici à une jolie boite en plastique de 50x70cm. Nous passons une soirée tranquille à papoter chez Armond (ndlr. notre pote kiwi) avant de squatter son canapé pour la nuit : le retour dans le van ne sera donc pas pour ce soir.

     

    Jour 129 - Vendredi 6 Mai

     

    Le va et vient des colocs dans le salon nous oblige un peu à nous lever... Nous reprenons nos bonnes vieilles habitudes autour d’un café chez Macdo pour capter la wifi quand… Ken (ndlr. notre improbable et potentiel acheteur de van rencontré quelques mois plus tôt lors d’un diner ) nous demande s’il peut voir le van d’ici 1 heure… HUUUUUM comment dire :  SOS Tanky est dans un état d-é-p-l-o-r-a-b-l-e ! Prises de cours, nous ne mettons pas plus de temps à dégainer vers un carwash (palme de la boulette à Bonnie qui ferme mal sa portière si bien qu’on a une fuite à l’intérieur...). Cela fait, Ségo s’active avec son aspiro pendant que Bonnie range et nettoie comme jamais. En une vingtaine de minutes, Tanky est beau comme un camion neuf. C’est avec plaisir que nous retrouvons ensuite Ken et sa femme Wendy. L’esthétique et la praticité de Tanky les séduisent mais ils souhaitent un avis de leur ami garagiste. Nous squattons leur wifi puis celle de la salle d’attente du garage (ou comment reprendre en douceur notre vie de bohème) jusqu’au verdict : quelques frais seront à prévoir dans les mois à venir. Ceci nous persuade qu’ils n’adopteront pas Tanky.

    Retour sur l'Ile du Nord

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    En fin d'après-midi, ils nous proposent de bénéficier de places supplémentaires pour un célèbre orchestre symphonique se produisant ce soir. Quelle aubaine, on saute sur l’occasion ! Nous nous retrouvons donc quelques heures plus tard à écouter ce mélodieux et impressionnant mélange d’instruments au milieu du beau monde. Nous apprécions beaucoup la soirée et n'en revenons toujours pas de ce que le couple nous glisse à l’entracte... à savoir qu'ils prennent Tanky pour un peu moins cher si nous n'arrivons pas à le vendre sur Auckland. Que demander de mieux ! Nous les saluons un peu émues et changeons d’ambiance avec une grosse fête entre jeunes à la colocation d’Armond.

     

    Jour 130 - Samedi 7 Mai

     

    Réveil en douceur ce matin. Il fait beau, c’est dimanche. Rien de tel qu'un bon resto en terrasse (initialement prévu jeudi) pour se remettre tranquillement d'une bonne soirée... Nous faisons notre retour sur la Courtenay Place , sorte de marina jalonnée de cafés et adulée par toutes les générations au moindre rayon de soleil. On se régale d’un super morceau de bœuf dont le souvenir du beurre aromatisé au vin fondant met encore en émoi nos papilles. Au final, on est tellement bien que l'on tarde à reprendre la route en direction de Palmerston North.

    Retour sur l'Ile du Nord


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  • Jour 125 - Lundi 2 Mai

     

    Nous emmenons l’équipe au centre historique de Cromwell que nous avions déjà visité plus tôt dans le mois. Pendant que les parents y flânent, nous passons notre temps au téléphone pour résoudre les différents problèmes de camping-cars. 

    Nous regagnons ensuite Wanaka dans l’espoir de récupérer le camping-car LOPEZ au plus vite. A mi-chemin, alors qu’Isabelle pratique son Anglais bien haut et fort, un tiroir lâche et c’est une bonne partie de la vaisselle qui vole en éclat en une fraction de secondes… Bien que nous désespérons sérieusement de voir nos véhicules tomber en ruine (on vous passe d’autres épisodes de la journée mais le nez de Béa s’en souvient encore…), cela nous vaut de bons fous-rires.

    La météo n’est pas du tout au rendez-vous aujourd’hui si bien que la visite de la ville est substituée par un déjeuner depuis le motorhome au bord du lac. Une fois le second camping-car récupéré, les cousins (ndlr. un charmant petit surnom que nous nous plaisons à utiliser suite à la promiscuité de ces derniers jours) se séparent (et étrangement c’est presque triste !) pour retrouver leur maison roulante respective. On met le cap sur le lac Pukaki que nous regagnons de nuit. 

     

    Derniers instants sur l'Ile du Sud...Jour 126 - Mardi 3 Mai

     

    Le soleil est au rendez-vous et nous permet de distinguer clairement le Mont Cook depuis le lac où nous avons dormi. Pour nous deux, la route d’accès a un semblant de déjà vu puisque empruntée récemment (soit le 19 Avril). Nous avions tellement aimé la Hooker Valley que nous la faisons de nouveau aujourd’hui en famille. Un temps similaire, moins de monde, et un succès tout aussi palpable auprès des parents qui  martèlent que « c’est magnifique ». Le point de vue final est bien plus venteux que ce que nous avions eu mais demeure tout aussi impressionnant. Bonnie et Isabelle ont froid et entament le chemin retour avec un peu d’avance. N’arrivant pas à les rattraper, tout le monde les croit perdues alors que non, elles ont juste mis une sacrée distance au reste du groupe (bravo les filles, nous sommes bons joueurs !).

    C’est depuis le parking et avec cette jolie vue sur le sommet que nous déjeunons rapidement avant de reprendre la route (un taboulé maison qui restera dans la mémoire d’Isa…). Malheureusement et malgré notre motivation, nous arrivons trop tard au Lac Tekapo. Pas de bon café à l’Astrolabe donc mais un beau coucher de soleil sur le lac en guise de consolation.

     

    Nous débarquons dans un camping sur Géraldine où Grumpy – grand baraqué propriétaire des lieux – nous accueille et annonce avec humour qu’il le deviendra (Grumpy signifie « grincheux ») si nous oublions de tirer le rideau de douche et inondons les lieux ! On le répète bien aux Mamans qui, la dernière fois, avaient tout de même pensé qu’il fallait obligatoirement rester 6 minutes sous l’eau de la douche… Il paraitrait même qu’elles aient trouvé cela un peu long. Sans blague… 

     

    Jour 127 - Mercredi 4 Mai

     

    Derniers instants sur l'Ile du Sud...

    C’est une bonne journée de route qui nous attend aujourd’hui. Est venu le temps de remonter l’ile du Sud jusqu’à Picton d’où nous embarquerons demain. Nous faisons un premier arrêt dans une bourgade sans intérêt pour trouver de l’adblue (ndlr. un produit que réclame le camping-car CHARON depuis quasiment le début). Le remplissage se transforme en péripétie et nos parents peuvent enfin être témoins de la sympathie des néo-zélandais. Pas moins d’une heure plus tard, nous reprenons la route pour Amberley où nous récupérons Tanky. Notre convoi (3 véhicules désormais) poursuit sa route jusqu’à Kaikoura. Ici, nous dégustons des produits de la mer (coquilles st-jacques, saumons, moules…) sur un stand de bord de mer déjà testé et approuvé par nos soins à la mi-Mars. Les parents se régalent et en redemandent (et une langouste supplémentaire, une !).

    Une fois le ventre bien plein, nous retrouvons nos amis les phoques quelques kilomètres plus loin. Notre spot favori offre cette fois un joli coucher de soleil en arrière-plan. Chacun savourera à sa manière cet instant unique qui nous laissera une magnifique dernière image de l’ile du Sud.

    Derniers instants sur l'Ile du Sud...


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  • Ça s'ambiance dans le carré famille !Jour 122 - Vendredi 29 Avril

     

    En route pour le froid avec le Franz Joseph Glacier !

    Nous empruntons la Ka Roimata O Hine Hukatere Walk, randonnée d’une heure et demie offrant le meilleur panorama sur le glacier et ses cascades. Avec son confrère Fox, ces derniers sont une exception de la nature de par leur proximité avec l’océan sous de telles latitudes. C’est superbe et en même temps triste de constater que ce bloc de glace de 12 kms perd 250 m/an à cause du réchauffement climatique.

    Nous trouvons un joli spot pour déjeuner mais c'est finalement depuis le camping-car que nous pique-niquons (il semblerait que les parents n'aiment pas trop les sandflies...). Nous allons ensuite au lac Matheson dont la beauté et la netteté du reflet en font sa renommée mondiale. La météo est clémente mais des nuages camouflent le sommet du Mont Cook au loin, mettant ainsi à rude épreuve le perfectionnisme de Patoche en photos… Dommage.

    Le soir venu, nous nous rendons dans un "vrai" camping, c'est à dire un endroit où l'on peut brancher les véhicules (et donc profiter des prises électriques, du chauffage, du micro-ondes...) et prendre de "vraies" douches... Le L.U.X.E.

     

    Ça s'ambiance dans le carré famille !Jour 123 - Samedi 30 Avril

     

    C'est l'anniversaire de Luigi aujourd'hui ! 54 ans, ça se fête même à l'autre bout du monde ! Bonnie lui concocte un English Breakfast pour bien commencer la journée.

    Nous partons ensuite en direction du Fox Glacier. Une marche d’une petite heure dans la quiétude la plus totale offre une vue dans le même esprit que la veille. On ne fait pas les rebelles et restons bien sur le sentier balisé, le glacier étant en mouvance permanente (aucun ressenti pour autant).

    Une halte sur la route nous emmène à la découverte d’un étrange bassin bleu dont la couleur ressemble étrangement à du curaçao. Entre les petites criques, l'eau turquoise et la végétation abondante, le décor est paradisiaque.

    Alors que tout va pour le mieux et qu’il nous tarde d’aller boire un verre au bord du lac de Wanaka, c’est... le drame. Jean-Louis nous fait du grand tonton Luigi et se plante de carburant (et oui, les couleurs de pompes ne sont pas les mêmes qu'en France). Le camping-car est dans l’incapacité de rouler s’il n’est pas pompé. Nous voilà bien ennuyés : il fait nuit, nous sommes en plein week-end et les employés de la station service veulent que l'on bouge le véhicule. Après moultes appels diligentés par Bonnie et de longues minutes passées au téléphone avec l’assurance, le camping-car LOPEZ est tracté plus loin et devra attendre lundi pour être secouru.

     Ça s'ambiance dans le carré famille !

    Dans un bel esprit de solidarité, nous nous retrouvons donc à 6 dans le camping-car CHARON ! Se retrouvant à 4 derrière, la disposition des sièges nous rappelle vaguement le carré famille des trains SNCF... Le "camping" de ce soir ne sera qu'un espace d'herbe en bord de route, de quoi contrebalancer avec celui d'hier ! Malgré ces imprévus, la bonne humeur est au rendez-vous et J-L n'échappe pas à son gâteau d'anniversaire. Il est temps de révéler le cadeau qui sera aussi celui des autres parents : un vol en hélicoptère au dessus des Remarkables. Youhouuuuu.

    On déplie les lits dans tous les sens et confirme que oui, on peut dormir à 6 dans un camping-car pour 4 (c'est même plus convivial !).

    Ça s'ambiance dans le carré famille !

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    Jour 124 - Dimanche 1er Mai

     

    Nous ne savons toujours pas si c'est l'excitation en vue de l’activité du matin ou l'effet camping-car à 6 mais tout le monde est d’attaque et bien matinal aujourd’hui. Il nous reste une heure de route avant d'atteindre Queenstown où le décollage doit avoir lieu...

    L'adrénaline monte !

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    Ça s'ambiance dans le carré famille !

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    Une fois sur place, nous ne tardons pas à passer sur la balance pour déterminer les places dans l’hélico. Finalement, nous nous retrouvons en première ligne avec les 4 parents derrière (les papas sur les côtés et les mamans au milieu). On serre nos triples ceintures, positionne nos casques, le pilote appuie sur tous les boutons et ça y est, on décolle ! C'est très doux comparé à un avion mais on prend aussi très rapidement de la hauteur ce qui rend l’action assez impressionnante. En quelques minutes, nous survolons la crête de la chaine de montagne des Remarkables puis passons de l'autre côté... C'est là que le vide et l'immensité du décor nous saute aux yeux : un moment sensationnel encore plus vertigineux quand on est devant (vitre sous les pieds oblige). Après plusieurs minutes de vol dans un ciel bien dégagé, nous atterrissons contre toute attente au sommet même des montagnes ! Après qu'Isa et Béa aient terminé de se battre avec leurs ceintures soi-disant coincées, nous sortons et découvrons cette vue époustouflante sur Cardrona, Crow Range et Queenstown, entre lacs et montagnes. Nous remontons à bord et continuons de survoler les environs. Le pilote est carrément relax et pilote avec ses genoux... Why not.

     

    Ça s'ambiance dans le carré famille !A l’unanimité ravis par cette surprise, les rives de Queenstown constituent notre destination suivante. Entre balade au bord du lac et combo burger/vin blanc au déjeuner sous le soleil, c’est le pied ! Une petite promenade dans le centre le temps de découvrir les petites rues, faire les boutiques et acheter quelques souvenirs et tout le monde est refait.

    Le soir, c’est Martine (de son vrai nom) qui nous accueille pour la nuitée. En réalité, c’est dans un "vrai" camping dont la réception ne paye pas de mine (imaginez-vous un joyeux débarras) que nous passons la nuit. On retiendra donc que : douches chaudes illimitées + station de vidange + wifi + électricité = "le camping-car, c'est pas si mal en fait".


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  • Sous le soleil des tropiques

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    Jour 118 - Lundi 25 Avril 

     

    Isabelle est sur le qui-vive pour sa première randonnée de 3 heures (pas si facile que ça soit dit en passant). La balade nous transporte au cœur d’une superbe végétation tropicale plutôt inattendue (fougères arborescentes, bananiers, palmiers…).

     

    La fin du parcours nous emmène aux Pancakes Rocks, des curiosités géologiques dignes d’une pile de crêpes ! Situés sur la côte de la mer Tasman, ces rochers de calcaire très érodés laissent la mer entrer par des geysers maritimes verticaux. Les chemins taillés dans la roche même nous permettent d’observer de près la puissance de l’eau qui s’y engouffre et ressurgit par des orifices insoupçonnés. Le spectacle est absolument impressionnant et met tout le monde d’accord.

     

    Un peu plus loin sur la route, c’est dans la Punakaiki Cavern que nous jouons les explorateurs. Munis de nos lampes torches (ou presque), c’est en file indienne que l’on s’aventurera dans cette mystérieuse grotte un brin obscure et glissante.

     

    Après une 2ème vidange de camping-car un peu laborieuse, nous reprenons la route jusqu’au Lac Rotoroa où nous arrivons de nuit après une bonne gravel road (au plus grand bonheur de Luigi). Et oui, l’hiver approche à grands pas ici et il va falloir accepter que la nuit tombe à 17h…

     

    Jour 119 - Mardi 26 Avril

     

    Après une rapide appréciation du cadre où nous avons passé la nuit, nous montons au Nord en direction du parc national d’Abel Tasman. La route que nous connaissons déjà fait son petit effet auprès de nos convives.

    Nous atteignons Marahau où chaque binôme s’élance pour 2 petites heures de kayak. Une grande première pour Patrick, Béatrice et Isabelle qui n’avaient encore jamais tenu une pagaie ! La coordination laisse à désirer du côté des mamans mais on note tout de même une belle progression au fil des heures. Après avoir longé les plages, contourné Fisherman Island et même accosté pour certains, nous retournons au point de départ et allons boire un coup au pub du coin.

     

    Sous le soleil des tropiques

     

    Le soir, c’est autour d’un cheesecake et d’une bonne bouteille (appréciée par Isabelle qui "maitrise un peu dans la bulle") que nous fêtons les 23 ans de Ségo. Il ne nous en faut pas plus pour mettre le feu au camping-car (au sens propre comme au figuré : le détecteur incendie est un peu sensible…).

     

    Jour 120 - Mercredi 27 Avril

     

    L’exploration d’Abel Tasman se poursuit mais à pied cette fois. C’est donc depuis Totaranui que nous partons en direction de l’extrême Nord-Ouest du parc. Le sentier nous plonge au cœur de la forêt et traverse des plages désertes bordées par la mer turquoise. La plage d’Apanui, considérée comme la plus belle de la zone, se prête à un petit pique-nique face aux vagues. Les kilomètres et les heures défilent au cœur de ces paysages paradisiaques. Le couple LOPEZ rebrousse chemin un peu plus tôt (14 kms A/R) mais se perd et se retrouve à jouer les aventuriers pour retrouver le camping-car. Le couple CHARON et nous-même poussons l’exploration jusqu’à Séparation Point (18 kms A/R), rencontrons une colonie de phoques et revenons à la tombée de la nuit.

    Sous le soleil des tropiques

    Sous le soleil des tropiques

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    Jour 121 - Jeudi 28 Avril

     

    L’occupation principale de la journée se résume à des dizaines et des dizaines de kilomètres de routes sinueuses et vallonnées. Pendant que certains optent pour les terres (famille LOPEZ), les autres optent pour la côte (famille CHARON) avec une courte balade (Truman Walk)  manquée il y a quelques jours. Nous nous rejoignons tous à Greymouth pour des missions un brin chronophages (courses, essence, vidanges…). Nous dormons ce soir-là au sud d’Hotikita, impatients de découvrir les incontournables glaciers faisant la renommée de la région de Westland.


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