• Hors série n°1 - Les 10 commandements de la conduite en NZ

    « En Nouvelle-Zélande, rouler c'est déjà voyager »

     

    01 - Un doigt d’honneur tu prendras quand pas assez vite tu rouleras

    02 - Les fesses tu serreras quand dans la gravel road tu arriveras

    03 - Sur la gauche tu t’arrêteras quand une file de voitures te suivra (arrêt obligatoire après 4 voitures)

    04 - Amusé tu seras quand un mouton traversera

    05 - En Mayenne tu te sentiras quand un troupeau de vaches t’entourera

    06 - Les essuie-glaces tu mettras quand tourner à gauche tu voudras (les deux clignotants sont à droite)

    07 - Paniqué tu seras quand le moindre souci technique se pointera

    08 - Un coup de volant tu donneras quand un Pack n’ Save tu verras

    09 - Sur le zebra tu rouleras quand tourner tu voudras (découvert récemment)

    10 - Seul au monde tu te sentiras car la route entière pour toi tu auras


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  • Wellington by night & Criquet Jour 45 – Vendredi 12 Février

     

    Il est 5h30 du matin et nous sautons du lit pour éviter la venue du garde à 6h00. Bonnie ne s’est jamais levée aussi vite de sa vie (mains sur le volant à 5h35, si si) ! Étant donné que l'on ne sait pas où aller de si bon matin, c’est vers une station-service avec wifi que l’on file en pyjamas telles deux gangsters en fuite.

    Quoi de mieux qu’une séance piscine de bon matin ? Bon, ok, lidée initiale était de prendre une douche... C’est d’ailleurs ce que la caissière nous recommande lorsque nous arrivons avec nos cheveux en pétard (la honte). Nous enchainons les longueurs et profitons du bel espace spa.

    N'ayant absolument RIEN à nous mettre pour sortir, nous profitons de l'après-midi pour dévaliser le rayon fringues du Warehouse (sorte de mix entre Décathlon et Kiabi).

    Après 1 mois et demi de vie en presque solitaires, nous regagnons ensuite la civilisation. Nous retrouvons Jag et Armond, nos amis kiwis rencontrés à Napier. C’est une véritable aubaine car, connaissant la ville comme leur poche, ils nous font découvrir la nightlife de Wellington (inutile de préciser que l'on s'est fait toper par les poulets car on buvait une bière dans la voiture - pourtant arrêtée - et que Ségo a dû vider la fin du pack dans les égouts en guide de leçon...). Pas le temps de s’ennuyer ici ! Nos guides locaux nous font visiter une pléthore de lieux aux styles musicaux différents, de quoi se déhancher toute la nuit.

     

    Jour 46 – Samedi 13 Février

     

    C’est le grand jour. A peine remises de notre soirée, nous voilà parties pour une journée de criquet (10h30 - 18h). En effet, l’Australie et la Nouvelle Zélande s’affrontent à Wellington pendant 5 jours (rien que ça). Fort heureusement, nous arrivons avec quelques bases enseignées par Gordon.

    Wellington by night & Criquet

    Notre vécu en résumé :

    1ère heure : Concentration / Réactivité / Applaudissements : 100 %. Niveau spectateurs, on distingue deux clans : ceux qui ont ramené leur petite chaise pliante pour se mettre sur les buttes et ceux qui s'assoient directement dans les tribunes. Nous, on n'a pas voulu prendre parti : on s'est installées avec les chaises pliantes dans les tribunes (tant qu'à faire...).

    2ème heure : Concentration / Réactivité / Applaudissements : 80 %. Les bénévoles distribuent de la crème solaire (!) et un spectateur déguisé en vache capte notre attention le temps de quelques minutes.

    3ème heure : Concentration / Réactivité / Applaudissements : 60 %. On commence à dégouliner sous le soleil et on ne sait plus comment s’assoir. Les voisins de gauche ont déjà descendu plusieurs bières (pourtant pas données).

    Wellington by night & Criquet 4ème heure : Second passage de crème solaire ! C’est l’heure du déjeuner. Le terrain devient accessible au public ce qui suscite l’euphorie des tribunes. Les spectateurs accourent pour taper quelques balles en famille (concept très sympa).

    5ème heure : Concentration / Réactivité / Applaudissements : 40 %. Alors que les gars viennent de s’engloutir un gros Mac Do, que les voisins continuent de picoler et que l'on voit passer en bas des gradins cet énième hot dog bizarre qui ne donne franchement pas envie, nous on mange notre petite salade de concombre healthy.

    6ème heure : Concentration / Réactivité / Applaudissements : 20 %. Deuxième micro-sieste pour Ségo. Ça commence à être un peu long... jusqu'à ce que 3 joueurs Australiens soient éjectés du terrain à tour de rôle en l’espace d’une vingtaine de minutes. Les tribunes sont en folie, on lève nos pancartes telles deux ferventes supportrices et notre concentration repasse à 100 %.

    7-8èmes heures :  On ne sait plus quoi faire pour s'occuper… du coup on se motive pour aller tester le fameux hot dog spécial criquet !

     

    C’est fini pour aujourd’hui. On n’ira pas tous les dimanches mais l'expérience était franchement chouette.

    Ce soir Armond fête son anniversaire dans un restaurant japonais. Sont présents une petite dizaine de ses amis ainsi que sa tante chez qui il vit. La soirée se poursuit dans un rooftop de la ville et quelques autres lieux sympas.

    Wellington by night & Criquet

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    Jour 47 – Dimanche 14 Février

     

    Journée récupération. Nous nous sommes dégotées une petite douche froide plutôt confort à proximité du parking où l’on dort, le luxe pour cette ville vraiment inadaptée aux voyageurs en van. Nous profitons du soleil pour visiter Cuba Street, prendre un pot dans un troquet bien sympa et jouer de la guitare sur un beau ponton.


    Décidément, une rencontre en amène vraiment une autre dans ce pays : nous sommes invitées à diner chez Denise, la tante d’Armond avec qui l’on a sympathisée hier soir au restaurant. Un couple d’amis est aussi présent. Le cadre est à nouveau magnifique et nous réalisons à nouveau la chance que nous avons.


    Après nous être bien régalées, Jag et Armond nous emmènent au Mont Victoria, point de vue incontournable sur la ville éclairée.


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  • Sur la route des vacances !Jour 42 – Mardi 9 Février

     

    C’est toujours un peu tristes que l’on affronte l’heure des adieux. Après une très courte nuit à finir nos cadeaux personnalisés, nous nous levons avant que Pia et Gordon partent travailler. L’effet escompté est au rendez-vous : ils pleurent de rire au visionnage de notre clip musical et nous remercient chaleureusement pour le carnet photo. Nous préparons le van au départ et mettons le cap vers le Sud. Nous comptons être à Wellington ce week-end, en attendant rien ne nous presse. Nous dormons ce soir là dans un camping dans des gorges et retrouvons une solitude qui nous avait presque manquée ! Il y a en effet plus de vent que de monde sur ces lieux...

     

    Jour 43 – Mercredi 10 Février

     

    Nous avons dormi 12 bonnes heures, de quoi rattraper le manque de sommeil de ces deux derniers jours ! A l'heure du petit-déjeuner, un type vient nous parler. Les yeux à peine ouverts, on se retrouve face à un long discours sur la prolifération des algues et les mesures de précaution à adopter pour limiter ce fléau. On fait de notre mieux pour ne pas rire en écoutant ce fervent bénévole.

    Sur la route des vacances !

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    Quelques courses plus tard, nous empruntons une jolie route vers le Cap Palliser où nous ne rencontrons personne si ce n'est des moutons par centaines. La zone de camping est là, au milieu de nulle part, et pour la première fois depuis le début de l’aventure nous nous y retrouvons seules au monde. Soirée à jouer de la guitare, écouter les vagues et regarder les étoiles sans aucun parasite électronique… Un bonheur presque oublié de nos temps (réflexion de quarantenaires prématurées bonsoiiiiir) !

     

     

    Sur la route des vacances !Jour 44 – Jeudi 11 Février

     

    Petit-déjeuner au milieu de ce coin de paradis. Il est 8h30, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous. Nous empruntons la superbe route jusqu’aux Pinnacles - immenses parois rocheuses formées par la pluie et la boue - où nous randonnons quelques heures sous un soleil un peu assommant. Direction le cap par la route côtière où l’on en prend plein les yeux. En bas de ce pimpant phare rouge et blanc - repérable depuis des kms au milieu de ce somptueux décor - la vue des 290 marches est un peu décourageante. Finalement, c’est easy peasy mais un brin vertigineux ! On profite de la vue là-haut avant d’emprunter le chemin retour (route inlassablement belle) et de tomber sur nos amis les phoques. A l'image des locaux, ils sont extrêmement relax !

    Nous arrivons à la nuit tombée devant un camping où nous trouvons barrière close. C'est une grande première pour nous et l'on se retrouve bien bête à 21h sans savoir où dormir... Nous finissons par garer le van sur le côté et, dans le doute où l'on viendrait nous coller une amende demain matin, nous programmons le réveil pour 5h30 ! La nuit va être courte...


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  • Business is business !Jour 39 – Samedi 6 Février

     

    Nous débarquons de bon matin chez la famille du baby-sitting afin de rencontrer leurs deux petits gangsters blondinets de 2 et 5 ans. Il s'agit en fait d'un couple de sud-africains nouvellement installé en NZ. Tout se passe bien, nous avons rendez-vous ce soir pour surveiller les trolls. Nous profitons de ce day-off pour peaufiner nos cadeaux de départ, celui-ci approchant. La journée commence vraiment sur les coups de 22h, heure à laquelle les parents nous laissent les enfants (pour plus de détails, cliquez ICI). Au retour (3h du matin), nous voyons de la lumière dans "notre maison" alors que nous sommes persuadées d'avoir absolument tout éteint avant de partir... Telles deux flippettes, nous dormons dans le van quelques pavillons plus loin face à la mer... Gné.

     

    Jour 40 – Dimanche 7 Février

     

    Après cette courte nuit de 4 heures, nous sommes prêtes à affronter les éventuels dégâts des cambrioleurs (oui, on s'est fait un sacré film). La maison est absolument normale, il s'agissait bien d'une lumière oubliée... Nous arrivons dans les vignes pour un dernier jour soi-disant cool niveau volume horaire. Finalement, c'est une journée de 10 heures que nous exécutons à peine fatiguées. On avale à la vitesse éclair les dernières rangées au rythme des clips. Au moment du départ, une dégustation de bières avec Phil se programme pour demain. Chouette !

     

    Business is business !Jour 41 – Lundi 8 Février

     

    Petit bonheur de ne pas avoir à se lever ce matin. C'est un peu le retour des vacances ! Pia nous envoie un sms pour que l'on reste partager un dernier dîner. A son retour, elle nous remet un care package sur mesure. Il s'agit d'un sac rempli de produits que l'on a apprécié chez eux ou que l'on a pu citer lors de discussions : confitures Bonne Maman, crème hydratante, Coco Pops, briques de lait, chips, chocolats, gâteaux, huiles... on ne sait plus où donner de la tête et restons sans voix, c'est le monde à l'envers ici.

    Nous partons pour notre ancien lieu de travail mais pour un programme nettement plus alléchant. Phil nous offre en effet une visite privée de la brasserie de son frère. Nous dégustons l'entière gamme de bières artisanales mais aussi son Pinot Gris qui est franchement excellent... Sans surprise, on craque une partie de notre salaire dans l'achat de breuvages en se répétant qu'on l'a bien mérité après tous ces clips. Nous profitons d'un dernier repas à la maison où Pia nous étonne à nouveau avec un dîner 100 % Japonais... A la fin de la soirée, ils nous offrent à chacune un bracelet Maori en jade. C'est un objet porte-bonheur qu'ils ont pour habitude de remettre aux personnes qui leur sont chères. Nous sommes évidemment très touchées par cette nouvelle attention. Ça va être dur de partir demain...


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  • ça bosse dur dans les vignes !

    Jour 36 – Mercredi 3 Février

     

    C'est le grand jour. Toutes les conditions sont au rendez-vous pour partir à l'assaut des vignes : la météo comme les riches crêpes au beurre de cacahuètes adorablement préparées par Pia ce matin. Sur place, nous travaillons avec deux couples de français.

    Au programme ? Accrochage de filets pour éviter que les oiseaux ne mangent les raisins qui mûrissent. Pour en savoir plus sur notre folie du "clip", cliquez ICI.

    Après 10h dans les vignes, nous revenons à la maison bien explosées et terreuses de la tête aux pieds. En totale opposition avec notre vie en van, nous n'arrêtons pas de souligner la chance que nous avons de pouvoir prendre une bonne douche chaude en rentrant du boulot. Pia nous interdit même de l'aider et nous invite à nous mettre les pieds sous la table. Au menu ? Des burgers maison... une vraie tuerie ! Alors que Ségo n'arrive plus à bouger ses avant-bras et s'apprête à se coucher, elle se retrouve à passer un entretien inopiné pour un job d'été. Foutu décalage horaire ! Bon, visiblement, au moment de parler espagnol, c'est plus trop ça... Énorme fou-rire de Bonnie cachée derrière le lit.

     

    ça bosse dur dans les vignes ! Jour 37 – Jeudi 4 Février

     

    Dur réveil après avoir passé la nuit à rêver "clipage" et oiseaux s'infiltrant dans les trous. La journée de travail reprend. Les rangées de vignes sont de plus en plus longues, à n'en plus voir la fin. Décourageant d'un côté, c'est danse de la joie de l'autre lorsque l'on arrive enfin au bout (après 5 heures quoi).

    Nous avons deux heures de pause ce midi et en profitons pour rentrer souffler. Voilà que nous trouvons un message vocal pour du baby-sitting samedi soir. Il y environ une semaine, nous avions en effet laissé à tout hasard une annonce franchement naze dans le supermarché de la ville.

    Nous rentrons bien tard du travail et presque attendues. Nous rencontrons Pierre - plus proche collaborateur de Gordon - et Johanna, deux français installés en NZ depuis plusieurs années. Nous apprécions un dîner tous ensemble dans le jardin.

     

    ça bosse dur dans les vignes ! Jour 38 – Vendredi 5 Février

     

    Le démarrage dans les vignes est fastidieux ce matin. Ségo collectionne les ampoules et le port de gants n'est absolument pas pratique. Malgré la fatigue musculaire, les égratignures et la pénibilité du job, le cadre de travail reste agréable et paisible. Nous n'avons jamais eu autant de temps pour réfléchir que depuis que l'on travaille machinalement au milieu de tous ces raisins.

    Au moment de signer nos heures, Phil - le viticulteur - nous offre deux bières artisanales brassées sur place par son frère. Nous sommes refaites pour une soirée qui ne s'éternise pas. Nos hôtes étant à un mariage tout le week-end, nous gardons la maison... Normal !


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