• Détente chez Zaza à Luganville

    Détente chez Zaza à LuganvilleJour 156 - Jeudi 2 Juin

     

    Il est déjà temps pour nous de faire nos sacs et de quitter cette communauté. On partage un dernier petit déjeuner en famille, à savoir un thé bien trop sucré (ndlr. il semblerait que la quantité de sucre soit proportionnelle à leur envie de nous faire plaisir...) accompagné des fameux beignets préparés par Judith (l'hôte de Bonnie) la veille.

    Ces espèces de churros Nivans sont une vraie tuerie !

    Nous sommes raccompagnées par nos foyers respectifs à l’endroit même où nous avons été accueillies 3 jours plus tôt. C’est le cœur serré que nous faisons nos adieux à chacun avant de grimper dans le pick-up avec Joseph et Charlie qui prend son service à l’aéroport. Les signes et sourires des villageois distingués à travers la fenêtre déclenchent les quelques larmes qu’ils nous restaient. Joseph reste à nos côtés jusqu'au départ. Nous ne remercierons jamais assez la gentillesse, bienveillance et disponibilité qu'il a eu à notre égard. Dans l’avion, nous nous repassons le film de cet incroyable rendez-vous en terre inconnue, persuadées qu’il nous marquera pendant longtemps… Une escale plus tard, nous apercevons les magnifiques côtes de l'ile de Santo depuis le hublot.

     

    Fraichement débarquées, nous n’avons aucun plan si ce n'est un contact récupéré en début du voyage : Zaza, une française connue pour organiser des séjours au Vanuatu gratuitement*. Nous tentons notre chance en l’appelant. Sa réactivité et efficacité ne se fait pas démentir puisqu'elle nous invite immédiatement chez elle. Nous arrivons à bord d'un taxi des plus rocambolesques, avec notamment le pare-brise scotché à cause d’un accident de noix de coco... Zaza nous dégote une maison en face de chez elle où dormir ce soir. Après un tour en ville pour s’acheter des victuailles (les packaging totalement obsolètes des épiceries du coin prêtent à sourire), nous montons un peu dans les hauteurs savourer un cocktail au bord d’une piscine.

    Détente chez Zaza à Luganville

    Le phénomène Zaza prend tout son sens lorsqu'on la rejoint en soirée dans son nakamal où elle nous offre notre premier kava (boisson locale aux effets "relaxants" dont on reparlera plus tard...). En moins d'une heure, le reste de notre séjour est organisé et il s'annonce passionnant !

    * Nous aussi ça nous a semblé complètement aberrant et douteux au premier abord, mais il s'avère qu'elle est vraiment fiable ! Selon vos demandes, elle organise votre voyage dans les moindres détails, vous accueille une fois sur place et vous livre une mine d'informations utiles. Tout cela est gratuit. Quel avantage pour elle ? Et bien en tant qu'organisatrice depuis 7 ans, elle a des prix avantageux sur la plupart des activités et logements proposés à Santo. Vous payez donc le même prix en passant par elle qu'en vous rendant sur place (on a vérifié...), et elle garde la différence qu'elle a négociée avec les différents organismes. Système ingénieux où tout le monde est gagnant. Sa page Facebook.

    Détente chez Zaza à Luganville

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    Jour 157 - Vendredi 3 Juin

     

    Ce matin, c’est une nouvelle hôte de la villa (colocation) qui fait son apparition. C’est ainsi que nous partons avec Sandra, sympathique française, faire un tour en ville. Anecdote tout à fait incroyable, nous rencontrons Elton sur le chemin ! Décidément, le Vanuatu ne cesse de nous surprendre. Sous les conseils de Zaza, nous déjeunons tous ensemble au marché de Luganville à la table numéro 5. Comme promis, c’est Marie-Pascale qui régale avec son plat en sauce maison.

     

    Détente chez Zaza à Luganville

    Nous partageons ensuite une Tusker (ndlr. bière locale) bien sympathique avec Elton, puis Ségo lui remet symboliquement sa casquette de la Mayenne. Nous lui laissons également un sachet de billes pour ses enfants et notons à quel point il est ému malgré la faible valeur marchande de nos présents. Le soir, c’est chez Jocelyne, la voisine nivanne de Zaza, que nous sommes conviées pour une soirée kava. Nous le buvons cette fois-ci "à la locale", à savoir dans une demi-coque de noix de coco. Nous constatons qu'il est bien plus fort que la veille mais n'osons pas refuser les tournées. 1, 2, 3 kavas plus tard, nous ne sentons toujours pas d'effets secondaires. C’est seulement quelques heures après ce partage convivial que l’on constate des symptômes assez troublants ressentis à l’unanimité : impression de ne plus sentir notre corps, remue-ménage dans le ventre et surtout... grosse envie de dormir !

    Nous savons maintenant qu'il y a deux règles à impérativement respecter avec le kava :

    1 - Ne jamais excéder 3 kavas... ou du moins pas sans entrainement.

    2 - Toujours manger après avoir bu le kava, et non l'inverse (vomito assuré) !

     

    Et qui est-ce qui passe un entretien (ndlr. pour intégrer un master 2 à la rentrée) à minuit heure locale dans cet état ? C’est S é g o l è n e. Assise dans le fond du jardin de Zaza, la pluie battante sur le toit en taule, les lézards au plafond et le chat sur le clavier de l'ordi... c'est ainsi que Ségo et Bonnie, solidaire compère d'aventure, attendront plus de deux heures que l'entretien commence. Au final, on n'entend pas Ségo depuis la France à cause de la mauvaise connexion et l’interview est vite expédiée. Ce n'est peut-être pas plus mal car le réveil est programmé pour 5h !


  • Commentaires

    1
    happy mom
    Mardi 20 Décembre 2016 à 20:26

    Voilà un entretien des plus typiques Ségo ! J'espère que les kavas étaient bien digérés... Bon a priori, ça a fonctionné !

    Quoi que lis-je ? Ta casquette de La Mayenne restée au pays !

    En tout cas, je garde les coordonnées de ZAZA, je me vois très bien aller là-bas.

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