• Abel Tasman, en veux-tu en voilà

    Abel Tasman, en veux-tu en voilà

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    Jour 59 – Vendredi 26 Février

     

    Chaussures de marche aux pieds, crème solaire étalée, chapeaux enfilés, nous entamons l'Abel Tasman coast track depuis Marahau. Au fil des kilomètres, la végétation dans laquelle nous nous faufilons révèle différentes petites criques sauvages aux eaux turquoises.

    Histoire d'ajouter un peu de piment à l'itinéraire, nous empruntons un "chemin" inondé par la marée. Cette histoire nous aura valu de marcher une bonne demi-heure avec de l’eau jusqu’au ventre pour rallier le vrai sentier... une belle galère quand il est en hauteur et dans la forêt !

    Il est déjà 21h quand nous revenons de nos 28 kms de marche un poil exténuées. On parcourt de nuit et en musique les belles petites routes de montagne pour rejoindre le camping de Takaka.

     

    Jour 60 – Samedi 27 Février

     

    Entre les petites courbatures et les ampoules, c'est une journée tranquille qui se profile. Direction la devanture du MacDo pour capter la wifi ! Après de longs appels vers la France, nous finissons malgré nous autour d'un gros menu... En soirée, nous cherchons un camping au plus proche du parc national que nous souhaitons explorer à nouveau demain. On s'embarque pour 11kms de gravel road interminables mais sous un joli ciel orangé.

    Abel Tasman, en veux-tu en voilà

    Nous atteignons le spot de nuit, goûtons au bonheur de la cuisine à la lampe frontale et avons bien froid jusqu’au réveil ! Cet aperçu de ce que l'hiver nous réserve nous amène à deux résolutions : acheter un wanzie (une sorte de pyjama-combinaison polaire ultra glamour en forme d'animal...) et investir dans une troisième couette.

     

    Abel Tasman, en veux-tu en voilàJour 61 – Dimanche 28 Février

     

    C’est parti pour une deuxième journée à Abel Tasman, mais cette fois depuis l’eau. Après quelques explications sur l’art de pagayer et sur la zone à explorer, nous tirons notre kayak vers la mer. Nos débuts sont un peu laborieux entre les vagues qui ne préviennent pas et la coordination qui laisse à désirer (et oui, cette fois c’est un bi-place !). Dessinée sur du papier, notre trajectoire ressemblerait au zigzag d’un enfant de 5 ans car, dans les faits, ce n’est pas si facile que cela de le faire avancer tout droit ! Qu’importe, nous parvenons à atteindre le rivage de Fisherman Island. Impossible d’y accoster mais nous n’en revenons pas de pouvoir approcher de si près ces oiseaux dont les espèces nous sont majoritairement inconnues.

    Nous poursuivons notre route vers Adele Island, une île plus conséquente à quelques mètres plus loin. Ici, ce sont les phoques que nous pouvons observer sur les rochers ou dans l'eau. Complètement absorbées par leurs faits et gestes, nous manquons de peu de nous échouer sur un rocher… Et oui, nous avons oublié l'espace d'une minute qu'il fallait simultanément contrôler notre bolide, gné !

    Abel Tasman, en veux-tu en voilà

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    Imaginez ensuite une plage à l’eau turquoise entourée de forêt et autres rochers… Et bien c’est ici, à Akersten Bay, que nous amarrons pour pique-niquer après trois grosses heures sur l’eau. Nous nous baignons dans ce cadre paradisiaque où, surprise, l’eau est nettement plus chaude qu’ailleurs dans le pays. Au moment de repartir en kayak, une énorme raie noire – dont on ne se remet toujours pas de la taille – passe sous notre embarcation ! Pensant être juste niveau timing, nous pagayons à vive allure sur le retour (petite impression d’être dans Koh Lanta lorsque l’on fume les deux kayaks rouges sur notre droite). La progression par rapport à ce matin est fulgurante.

    Nous nous sentons pousser des ailes jusqu’au dîner, à en cuisiner une paëlla au réchaud ! Les douleurs musculaires qui suivent pour Ségo - à ne plus pouvoir bouger les bras - sont sauvées par les massages de docteur Bobo armée de son baume du tigre !


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